Putain !
- nikodez
- 22 août 2021
- 1 min de lecture
C’est à toi que je m’adresse avec maladresse
Toi qui fais le trottoir toujours un peu trop tard
Tu traines dehors malgré toi loin de ton toit
Tu pleures abondamment sous l’œil de tes amants
C’est à toi que je pense quand j’ai ma récompense
Toi qui agites tes reins sur tous les terrains
Tu miaules, tu abois, quand la gnole tu bois
Tu pleures sur nos épaules, celles d’Arnaud et Paul
C’est à toi que je dis je t’aime tous les jeudis
Toi qui souris doucement quand la vérité se ment
Tu ne dis pas un mot de trop, marchant près du métro
Tu pleures sur un étalon en porte-jarretelles et talons
C’est à toi que je m’adresse avec maladresse
Toi qu’on aperçoit dans le noir, toujours dans le noir
Tu ne pourras plus jamais vivre, juste survivre
Tu pleures des larmes de courage toujours avec rage
C’est à toi que je fais la cour, quand vers toi je cours
Toi qui ne jamais t’ennuies, de jour comme de nuit
Tu parles peu mais encore, tu donnes tout ton corps
Tu pleures aux cieux, et aux heureux messieurs
C’est à toi que je montre ma batte avant que je m’abatte
Toi qui tires à tout prix, à toi qu’on a tout pris
Tu ne rêves plus une fois endormie, ni en do ni en mi
Tu pleures des notes de flûtes, toi la douce pute

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