Appel de la mer

Ma menthe à l’eau a un goût amer Car ce fût la fête et l’attente de ma mère Maman, t’as l’os brisé par l’oubli de l’enfant A qui tu donnas amour et qui oublie ton présent.

Ma mangeoire était pleine, n’avait pas goût amer De rien je n’ai manqué car nourri par ma mère Maman, des joies et des peines, tout je t’ai donné Espérant plutôt que ce fût joie que je t’ai amenée.

Momentanément je suis parti vers le mont et la mer Loin de tous mais proche d’une nouvelle mère Maman, ton aimant m’a gardé, mais une fois grand, tu vois, Je suis là où l’envie m’a dit d’aller et de monter toit.

Ma lanterne éclaire ma vie et l’usure au goût amer Telle cette lumière illumine ma mère Maman, terne et claire, tu penses à nous jour et nuit Nulle peur sous ton toit, ni doute, ni ennui.

Maman, le temps passe vite, plus qu’un goût amer C’est pourquoi il ne faut pas oublier sa mère Le temps qui se perd, c’est quand on oublie Quarante-sept ans et le cadeau sous le lit.

Le temps qu’on oubli, c’est quand on se perd Une fois retrouvé, je pense aussi au père Soixante ans passé, je sais quand vous êtes nés Oublier ses parents, ça peut étonner...