Rancœur
- niko
- 4 mars 2019
- 1 min de lecture
Elle a rangé tous ses maux dans son enveloppe corporelle
Car pour elle, rien ne vaut phrases et mots dans l’enveloppe
Elle a si peur de lui que se cristallise son cœur pur, elle
Court pas, elle, elle vole, elle agite ses ailes et … hop.
Elle pourrait vivre à Pékin mais choisit la houle de Quimper
Qu’hurle un père, d’amour, l’éloignement de son cœur
Il oublie, il s’oublie, il joue et se joue quintes et paires
Qu’un impair gris et mat, enveloppe le père de rancœur.
Jamais il ne la reverra, son bonheur n’est qu’apparent
Car parenthèse à part, c’est de synthèse qu’elle surgit
Son image, comme les saisons, il en voit quatre par an
Cœur en pâte, c’est dans l’enveloppe que la nuit il rugit.
Il a rongé ses os et son enveloppe corporelle
Se fond dans le décor de ces corps qui se perdent
Il a changé des mots en peintures aquarelles
Pour récupérer cette enfant qui s’est mise dans la merde.
Quand le temps et le temps rattrapent les erreurs du passé
Quand la flamme de l’amour n’est pas tout à fait éteinte
Quand l’amour et l’amour s’attrapent de tous côtés
De l’espoir naît un jour, le bonheur en demi-teinte.





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